dimanche 31 octobre 2010

It's back!!!

Ça y est! La neige, à la fois tant attendue mais aussi grandement redoutée, à fait son "come back" hier en fin de journée...

On s'était dit qu'elle n'arriverait pas si tôt. Que les mauvaises langues qui nous annonçaient son retour ce week-end étaient dans le faux... et bien non. Hier, en fin d'après midi la pluie a commencé à tomber... De gouttes... Non, des flocons qui fondaient dès qu'ils entraient en contact avec le sol.

Alors je me suis dit que nous aurions sans doute un petit répit... Que la neige avait tenté une percée, mais qu'il était encore un peu trop tôt pour qu'elle occupe l'avant de la scène! Alors ce matin, mon premier réflexe consista évidemment à jeter un coup d'oeil par la fenêtre pour voir si j'avais eu tort de reporter l'achat de ma pelle à aujourd'hui... mais non! Je respire! La neige est peut-être parvenue à recouvrir de son manteau blanc les toits et les balcons, mais n'aura pas encore eu raison des routes! Grand "ouf" de soulagement...!

Il va tout de même falloir que je pense à aller acheter une pelle, du produit pour les vitres (indispensable quand la glace peine à partir et que les autres voitures vous projettent sans cesse une sorte de neige boueuse communément appelée "slush" sur votre pare-brise) et enfin que je prenne rendez-vous chez mon garagiste, situé à l'autre bout du Québec, pour qu'il me change mes pneus et installe ceux d'hiver.


Ahhh... la vie au Québec est peut-être douce, mais croyez-moi pas de tout repos. Surtout l'hiver!

samedi 18 septembre 2010

Fan de... Milow

Envie d'aller voir un artiste en concert alors qu'on ne connait rien de lui à part une chanson?! Un artiste souvent entendu à la radio mais que l'on connait si peu qu'on ne sait même pas à quoi il ressemble...?! C'est un coup de poker. Un pari que nous avons pris à quatre... pour une soirée qui fut un succès!

Qui n'a pas entendu le tube planétaire Ayo technology de Milow? Ce mega-tube qui résonne depuis maintenant près de deux années en France est arrivé bien plus tardivement sur les ondes canadiennes, il y a quelques mois à peine. Lorsque j'ai vu que l'artiste passait à Montréal j'ai alors proposé à quelques amies de s'organiser une soirée de filles pour l'occasion.

Nous voilà donc, hier soir, dans le centre ville de Montréal, parées de nos derniers stilletos et enchantées de notre soirée à venir. Petit frisson tout de même lorsque la caissière de la salle de spectacle ne retrouve pas nos billets... Ouf! Nous nous sommes seulement trompées de salle! Exit le Club Soda, direction le Metropolis!

Le concert se déroule dans une salle de spectacle spacieuse où nous parvenons sans mal à rester dans la fosse, même pour les plus réticentes (dont je fais partie). Les bars aux quatre coins de le salle permettent d'épancher sa soif en tout temps et donnent un côté plus informel et festif à cet évènement musical.

21h. Les lumières se tamisent et l'artiste entre en scène. Marrant... je le voyais plus blond! Mes acolytes me rétorque que non, mais sont surprises par la présence de sa barbe. Me vient alors une idée saugrenue... Y aurait-il une première partie?! Pas d'information à ce sujet sur le billet. Iphone et Blackberry à la main nous "googlelons" Milow et levons sa photo à côté de l'artiste présent... "Effectivement pas très ressemblant!" dit l'une. "Mais si, mets lui une barbe c'est l'même!" dit l'autre. Retour sur google... Première partie du show assurée par Matt Morris. Et bien Matt Morris est sacrément bon!

22h. Milow arrive (et ressemble beaucoup plus à ce que j'avais entre-aperçu sur l'affiche du spectacle) et la magie opère. Dans un style à la Tracy Chapman, armé de sa guitare, il nous fait voyager entre les mélodie de son premier album et de celui à venir. Les chansons s'enchainent et l'on voudrait que ça ne s'arrête plus! Derrière chaque texte se trouve une histoire que l'artiste belge nous raconte dans un français approximatif qui le rend encore plus charmant. Il nous fait passer du frisson en nous racontant l'histoire de cette jeune fille à qui il n'a pas eu le temps de rendre visite à l'hôpital (cliquez ici pour l'écouter) ou encore comment il a maladroitement tenté d'écrire sa première chanson d'amour "qui ne sonne pas du tout comme il l'aurait voulu".

En plus de posséder un grand talent, Milow (Jonathan Vandenbroeck de son vrai nom) semble être une personne humble, dotée d'un grand sens de l'humour et dégage même parfois une certaine candeur. Alors qu'il nous chante dans une version acoustique à quel point il aimerait que sa dulcinée soit minuscule pour pouvoir la glisser dans sa poche et l'avoir ainsi toujours à ses côtés, le public (essentiellement féminin) émet un soupir d'attendrissement qui laisse le chanteur sans voix, avec de grands yeux ronds d'étonnement et dans l'obligation de reprendre la dernière phrase chantée pour pouvoir retrouver le cours de ses paroles.

Coup de poker donc plutôt réussi pour nous qui ne connaissions pas grand chose à cet artiste qui a su nous séduire en quelques secondes. Un artiste à suivre qui promet de faire parler de lui pendant encore très longtemps!

Excellent "You don't know" : http://www.youtube.com/watch?v=zdSVO8q5KWo

mercredi 11 août 2010

Ode à mon "flat"

Ô rage, Ô désespoir... Ô caoutchouc ennemi! N'ai-je donc tant vécu, que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux quotidiens, que pour voir en un soir cette "maudite" roue à plat?!

Et oui... à peine trois semaines que j'ai ma voiture, et je dois déjà mettre les mains dans le cambouis!

Après une longue journée de travail, dans la chaleur du bord de l'autoroute, on monte dans sa voiture en se disant que notre petit chez soi n'est plus très loin et là... un bruit suspect. On s'arrête sur le premier parking venu et c'est une macabre découverte! Un "flat" en bon québécois. Une crevaison. Un pneu à plat. Mais plat... tellement plat!

Décéption. Colère. Découragement. Heureusement Miss L., en bonne âme téméraire, tente de m'aider à changer cette roue sans vie, guidée au bout du fil par son homme, évidemment beaucoup plus apte à changer un pneu que nous.

Après discussion, nous décidons finalement d'opter pour la sécurité: je laisse mon carrosse bancal sur le parking du boulot et rentre avec elle. Demain est un autre jour... Je trouverai bien un homme fort, qui aura pitié de moi, et acceptera de changer ce "maudit" pneu.

Je tiens à remercier Nissan d'avoir mis à ma disposition une magnifique roue de vélo en guise de roue de secours! Aussi, Monsieur le concessionnaire qui m'avait juré que le cric et les outils pour changer le pneu se trouvaient SOUS la roue de secours. Pour votre information Monsieur Nissan, il n'y a AUCUN outil SOUS la roue ni nul par ailleurs dans la voiture d'ailleurs...!

Promis demain j'immortalise cette chose incroyable qui a pourri mon début de soirée, mais qui m'a aussi permis de réaliser qu'il y a certaines personnes sur qui l'on peut vraiment compter...! :)

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mercredi 14 avril 2010

Mon premier... risotto (raté!)

Ce qui est bien quand on finit de travailler tôt*, c'est que cela laisse de longues soirées et permet de se mijoter de bons petits plats pour le dîner! Ce soir, grattant mes fond de placards, je décidais de concocter un petit risotto. Dans le frigo : parmesan, courgettes, brocolis et fines herbes pour agrémenter le tout... et le tour "semblait" joué!

Ma mère m'avait déjà prévenue: pas facile de faire un risotto car il faut rester devant sa casserole et ne jamais cesser de remuer... VRAI. Mais là ne réside pas la plus grande difficulté finalement...

Pourtant, tout avait bien commencé: une bonne idée, de l'inspiration, tous les ingrédients nécessaires. Disciplinée, je suis donc les informations à la lettre.

1. Faire chauffer 7 tasses de bouillon de légume ou de poulet. CHECK!
N'ayant pas une bouteille de bouillon de poulet je fais chauffer de l'eau et y jette des KubOr: une barre = une tasse.

2. Faire revenir dans le fond de sa casserole des oignons émincés avec les fines herbes dans une cuillère d'huile d'olive. CHECK!

3. Ajouter deux tasses de riz et remuer deux minutes sans faire brunir le riz. Cette étape se déroule également sans mal... CHECK!

4. Saler. CHECK! Zut, Me..de, Taber...c' ! Il était pourtant noté sur la boite des KubOr en gros : "ne pas saler". Dans mon élan culinaire et une volonté prononcée d'appliquer consciencieusement les instructions figurant sur la boite du risotto, je me suis quelque peu emballée... Pas grave, de toute manière je rajoute toujours une tonne de sel... ça sera fait!

5. Verser une demi tasse de bouillon dans la casserole et remuer jusqu'à ce que le riz absorbe le liquide. Recommencer jusqu'à ce que tout le bouillon soit absorbé. CHECK! (environ 20 minutes non stop...!).

6. Ajouter le parmesan, du beurre et les légumes. CHECK!

7. Servir et goûter. CHEEEEEE.... yark! Je croque dans un bloc de sel! Immangeable! Trop de bouillon très salé, du sel et un parmesan très salé = un risotto R-Â-T-É ! Déception... moi qui pensais me régaler et pouvoir renouveler l'expérience lors de mon prochain dîner entre amis. Je tente tout de même manger cet étrange mélange... mais abandonne au bout de quelques bouchées. La bonne nouvelle est que je suis rassasiée et que, n'ayant plus aucune papille gustative fonctionnelle, absolument pas envie d'ingurgiter quoi que ce soit d'autre.

Plat trop salé? = Diète assurée!


*Au Québec, la plupart des employés quittent les bureaux aux alentours de 17h


mardi 13 avril 2010

J'ai testé : le vernis adhésif !

A chaque fois que je parle du vernis adhésif, les gens me regardent avec des yeux écarquillés... "Quoi... des autocollants sur tes ongles?!" J'ai donc décidé de consacrer un article entier, afin de partager avec vous, cette invention merveilleuse, qui vient révolutionner la vie des femmes!

J'ai découvert le vernis adhésif chez Sephora, en France, il y a maintenant plus d'un an. J'avais acheté ce petit paquet étrange, très motivée à l'idée d'essayer un nouveau "gadget", puis n'avais jamais eu le temps de me pencher sur la question. Après un déménagement qui m'a aidé à le sortir du placard et pendant une période de chômage où je n'avais pas grand chose à faire, je décidais de me lancer...!

Le principe est simple : 14 "languettes" autocollantes en forme d'ongle. On choisit la largeur correspondant à chaque ongle et on applique la base de la languette à l'extrémité inférieure de l'ongle. Frottez l'autocollant afin que ce dernier adhère correctement à toute la surface. La très longue languette se replie alors doucement sous l'ongle et se découpe très facilement, épousant parfaitement sa courbe.

En quelques minutes, on obtient une manucure parfaite qui tient jusqu'à 15 jours (si on y fait bien attention). Pas de temps de pause, pas d'accroc pendant le séchage, pas d'odeur désagréable et le tout s'enlève à l'aide de dissolvant comme pour un vernis "classique".

Mais avec un prix entre 7,50 et 9,00€ (pour la version french manucure) chez Sephora, je me demande si le bonheur de pouvoir vaquer à ses occupations dès sa manucure achevée mérite qu'on y consacre un tel budget? Même prix qu'un pot de vernis avec lequel on peut se faire les ongles pendant des semaines... Mais plus économique que d'aller se faire faire une manucure chez l'esthéticienne... alors, à vous de choisir!

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce vernis très spécial, cliquez ICI, et regardez la vidéo sur le site de Sephora.




mercredi 7 avril 2010

Weekend en Amérique du Nord, Acte I

Après cette LOOOOOOOONGUE trêve hivernale, me voici de retour, afin de partager avec vous mon expérience inoubliable du weekend dernier... Trois jours magiques d'émerveillement, de douceur et de volupté. En deux mots : du pur plaisir! Voilà donc le récit des mes 3 jours de bonheur... à Boston!

Nul ne peut passer par Boston (Massachusetts) sans faire un détour par Cambridge et sa célèbre université : Harvard. C'est là que commence notre périple... Arrivée pour l'heure du déjeuner (ou dîner en québécois) après 6h de voyage à 4 dans une mini, nous étions beaucoup moins éprouvés que nous le pensions. Cette petite voiture peut finalement contenir de nombreux mètres de jambe!


SKP, armée de son guide, nous propose de suivre les conseils prodigués par l'écrivaine pour trouver nos restos le temps de notre séjour. Nous débutons donc par une cuisine locale: des burgers, pour nous remettre de nos longues heures de route. En face du "Harvard Square", le "Mr Bartley's" semble avoir été précédé par sa réputation: une file d'attente de près de 50 personnes se presse devant sa porte!
Pas de panique, le patron et son personnel sont bien rodés! Les menus nous sont distribués sur le trottoir où nous passons également notre commande. La rotation des groupes est rapide et 10 minutes plus tard nous voilà assis à la grande table centrale en bois. Nous nous délectons alors d'un Bill Clinton ou encore un Viagra (cf. le menu pour mieux comprendre...), avant de traverser la rue pour visiter la mythique institution.


Quoi de mieux que de se laisser guider par ses étudiants pour découvrir cette légendaire école?! Les "unofficial tours" proposent jusqu'à 5 rendez-vous quotidiens pour visiter Harvard (ainsi que Boston). Ces guides passionnés nous entrainent à travers Harvard et ses environs à reculons (afin de toujours être face à leur auditoire) en ponctuant leur parcours d'histoires véridiques et d'anecdotes plus légères. Cette visite de moins d'une heure, se termine inévitablement par une visite à la Coop du campus pour trouver le t-shirt qui nous donnera l'impression de faire partie de cette prestigieuse famille.






L'arrivée dans Boston se fait assez rapidement en voiture depuis Cambridge. Malgré le trafic important. Il n'est absolument pas stressant de conduire dans cette ville tant les automobilistes sont calmes et civilisés. C'est d'ailleurs une des choses qui m'a le plus marquée concernant les habitants de cette ville: leur courtoisie et leur sérénité, à pieds comme en voiture.


Nous atteignons finalement l'Omni Parker House de Boston, le plus vieil hôtel d'Amérique du Nord, où nous résiderons le temps de notre séjour. Extrêmement central, nous pouvons facilement nous rendre au jardin public, au Port, au Faneuil Hall MarketPlace, au Quincy Market ou encore dans le Financial Disctrict en quelques minutes.


Après une heure de repos bien mérité (et un passage chez H&M) nous voilà frais et pimpants pour partir dîner. Sur les bons conseils du guide, nous faisons une réservation au restaurant Les Zygomates. Une fois de plus, c'est un succès! Ce resto/ bar à vin, propose de nombreux fruits de mer dans un décor à le fois chaud et moderne: mur de brique, grande cave à vin apparente et petite guirlandes de lumières réparties ici et là. Nous nous laissons bercer par les rythmes du groupe de jazz (une contrebasse, un piano et une batterie) qui improvisent en live.

Le lendemain matin, visite de Boston orchestrée une nouvelle fois par les "unofficial tours". Nous retrouvons nos guides, cette fois vêtus de vert, dans le jardin public au pied de la fontaine. La visite débute donc dans le parc avec son histoire et ses légendes. S'ensuit un passage obligé par l'un des nombreux cimetières de la ville, partie intégrante du paysage urbain. Nous admirons les différents hôtels de ville, les immeubles aux architectures travaillées, mélangeant l'ultramoderne au classique avec brio, quelques bâtiments aux allures de "Gotham City*" et surtout nous réalisons à quelle point le vieux continent à laissé son empreinte sur cette ville.
La visite s'achève alors que nous aimerions qu'elle continue encore et encore... C'est avec humour que nous avons écouté de nombreuses informations sur Boston, nos guides n'hésitant même jamais à nous faire participer bruyamment à certaines "coutumes" locales. Mais il faut à présent trouver un autre moyen de voir encore plus d'endroits tout aussi merveilleux. Nous optons alors pour un ticket de bus.

De nombreuses compagnies de "Trolley tours" proposent des visites guidées en bus. Notre choix se porte sur les Boston Upper Deck Trolley Tours. Ce bus de plein air vert et jaune, nous fait faire le tour de la ville. Avec un départ tous les quart d'heure nous pouvons en descendre et y remonter à notre guise et ce, pendant deux jours (environs 30$). Ce tour qui part du Port, nous emmène jusqu'à Fenway Park où jouent les Red Socks, l'équipe de baseball de Boston. Nous découvrons alors des quartiers absolument adorables dans lesquels nous effectuons une halte pour se promener à pieds et sortir du parcours "classique". Deux quartiers à retenir que nous avons élu comme étant nos coups de coeurs: Back Bay et Beacon Hill. Avec ses petites rues escarpées, parsemées de petits immeubles en briques de deux ou trois étages et de vieux lampadaires, ces images nous rappellent étrangement le Plateau (à Montréal), dans une version propre et luxueuse!

Notre dernier soir arrive enfin (ou devrais-je plutôt dire: malheureusement...). Après nos burgers à l'arrivée, nos bagels du matin et autres gourmandises locales, nous avons quelque peu envie de varier les plaisirs. Ce soir l'Inde est à l'honneur: direction le Tantric, dans le quartier des théâtres. Nous arrivons dans un établissement moderne, ne répondant pas particulièrement aux critères décoratifs des ce type de cuisine, et c'est tant mieux. Cependant, l'absence de musique et la très grande hauteur sous plafond, lui donne des allures de cafétéria. Mais une fois que nous goûtons à nos plats, plus rien en peut gâcher notre plaisir! Ces derniers, assaisonnés selon notre degré de résistance aux épices, font parti des meilleurs mets indiens qu'il m'ait été donné de déguster!Dimanche, jour du départ. Nous reprenons le bus et retournons une dernière fois à Cambridge pour y suivre la visite guidée en bus. 16h. L'heure du départ à sonné. Il nous faut faire nos adieux à cette ville qui m'a personnellement plus qu'enchantée pendant ces trois jours. En ce qui me concerne, il ne s'agit donc pas d'un adieu, car je compte bien y retourner. Et si l'immigration aux États-Unis n'était pas si compliquée, je pense que je serai déjà en train de remplir le formulaire! Alors si vous passez un jour en Amérique du Nord, surtout arrêtez-vous à Boston, vous ne serez pas déçu.




Petit bonus... Voici quelques photos qui démontrent que même s'il fait bon vivre à Boston, on y croise des personnes étrangement motivées...! :)





*La ville du célèbre justicier chauve-souris : Batman.

Crédit Photo : C.H.

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vendredi 29 janvier 2010

Quand le climat reprend ses droits...

Cela fait quelque temps qu'on ne comprenait plus rien...: mais où donc était passé l'hiver canadien?! Températures douces - autour de 0°C - et de la pluie qui, au fil du temps, ont balayé la neige... De mon côté, presque une déception de ne pas vivre cet hiver tant redouté, mais aussi tellement attendu! Depuis hier, je suis... comment dire... rassurée!

L'hiver a repris ses droits et s'est à nouveau installé sur Montréal! Fini de sortir en "souliers de ville". Les bottes fourrées refont surface! En gilet sous ta doudoune?! De l'histoire ancienne. La superposition des couches est à nouveau au goût du jour. Exit le glamour! Place au confort et à la chaleur.

Enfin, quand je dis confort, je veux plutôt parler de survie! Pour ceux qui sont en voiture, ou qui, comme moi, ont la chance de faire du covoiturage le matin (merci Jeannette!), ce froid se supporte assez bien. Mais dès qu'il d'agit de faire quelques pas dans la rue pour se balader, faire des courses ou pire encore attendre le bus... la douleur semble inévitable!

Hier: des flocons gros comme des cerises (au moment de sortir prendre le bus évidemment...) auxquels s'ajoutent des rafales de vent qui soulèvent la neige à terre... La glace fouette le visage et le moindre carré de peau exposé crie par pitié qu'on le cache sous un bonnet, une écharpe! Sortir sans sa tuque et ses mitaines (son bonnet et ses gants chez tout bon québécois qui se respecte)... c'est s'exposer à de gros risques! Mais il faut savoir que lorsqu'il neige, les températures sont douces (rarement en dessous de moins 10°C).

Aujourd'hui: merveilleux, le soleil est de retour! Mais qui dit soleil... dit grand froid! Température de l'air -19°C. C'est sans penser au vent qui souffle fort et donne une température ressentie à moins 30°C! Quand je pense que mes parents se plaignent de leur 10°C actuellement dans le sud de la France...! Les déplacements sont courts, limités et regroupés. Montréal, la ville souterraine, devient alors une évidence. Envie de faire du magazinage? Oui. Mais en sous-sol ou à l'intérieur... Ma vie hivernale au Québec va enfin commencer!