mercredi 14 avril 2010

Mon premier... risotto (raté!)

Ce qui est bien quand on finit de travailler tôt*, c'est que cela laisse de longues soirées et permet de se mijoter de bons petits plats pour le dîner! Ce soir, grattant mes fond de placards, je décidais de concocter un petit risotto. Dans le frigo : parmesan, courgettes, brocolis et fines herbes pour agrémenter le tout... et le tour "semblait" joué!

Ma mère m'avait déjà prévenue: pas facile de faire un risotto car il faut rester devant sa casserole et ne jamais cesser de remuer... VRAI. Mais là ne réside pas la plus grande difficulté finalement...

Pourtant, tout avait bien commencé: une bonne idée, de l'inspiration, tous les ingrédients nécessaires. Disciplinée, je suis donc les informations à la lettre.

1. Faire chauffer 7 tasses de bouillon de légume ou de poulet. CHECK!
N'ayant pas une bouteille de bouillon de poulet je fais chauffer de l'eau et y jette des KubOr: une barre = une tasse.

2. Faire revenir dans le fond de sa casserole des oignons émincés avec les fines herbes dans une cuillère d'huile d'olive. CHECK!

3. Ajouter deux tasses de riz et remuer deux minutes sans faire brunir le riz. Cette étape se déroule également sans mal... CHECK!

4. Saler. CHECK! Zut, Me..de, Taber...c' ! Il était pourtant noté sur la boite des KubOr en gros : "ne pas saler". Dans mon élan culinaire et une volonté prononcée d'appliquer consciencieusement les instructions figurant sur la boite du risotto, je me suis quelque peu emballée... Pas grave, de toute manière je rajoute toujours une tonne de sel... ça sera fait!

5. Verser une demi tasse de bouillon dans la casserole et remuer jusqu'à ce que le riz absorbe le liquide. Recommencer jusqu'à ce que tout le bouillon soit absorbé. CHECK! (environ 20 minutes non stop...!).

6. Ajouter le parmesan, du beurre et les légumes. CHECK!

7. Servir et goûter. CHEEEEEE.... yark! Je croque dans un bloc de sel! Immangeable! Trop de bouillon très salé, du sel et un parmesan très salé = un risotto R-Â-T-É ! Déception... moi qui pensais me régaler et pouvoir renouveler l'expérience lors de mon prochain dîner entre amis. Je tente tout de même manger cet étrange mélange... mais abandonne au bout de quelques bouchées. La bonne nouvelle est que je suis rassasiée et que, n'ayant plus aucune papille gustative fonctionnelle, absolument pas envie d'ingurgiter quoi que ce soit d'autre.

Plat trop salé? = Diète assurée!


*Au Québec, la plupart des employés quittent les bureaux aux alentours de 17h


mardi 13 avril 2010

J'ai testé : le vernis adhésif !

A chaque fois que je parle du vernis adhésif, les gens me regardent avec des yeux écarquillés... "Quoi... des autocollants sur tes ongles?!" J'ai donc décidé de consacrer un article entier, afin de partager avec vous, cette invention merveilleuse, qui vient révolutionner la vie des femmes!

J'ai découvert le vernis adhésif chez Sephora, en France, il y a maintenant plus d'un an. J'avais acheté ce petit paquet étrange, très motivée à l'idée d'essayer un nouveau "gadget", puis n'avais jamais eu le temps de me pencher sur la question. Après un déménagement qui m'a aidé à le sortir du placard et pendant une période de chômage où je n'avais pas grand chose à faire, je décidais de me lancer...!

Le principe est simple : 14 "languettes" autocollantes en forme d'ongle. On choisit la largeur correspondant à chaque ongle et on applique la base de la languette à l'extrémité inférieure de l'ongle. Frottez l'autocollant afin que ce dernier adhère correctement à toute la surface. La très longue languette se replie alors doucement sous l'ongle et se découpe très facilement, épousant parfaitement sa courbe.

En quelques minutes, on obtient une manucure parfaite qui tient jusqu'à 15 jours (si on y fait bien attention). Pas de temps de pause, pas d'accroc pendant le séchage, pas d'odeur désagréable et le tout s'enlève à l'aide de dissolvant comme pour un vernis "classique".

Mais avec un prix entre 7,50 et 9,00€ (pour la version french manucure) chez Sephora, je me demande si le bonheur de pouvoir vaquer à ses occupations dès sa manucure achevée mérite qu'on y consacre un tel budget? Même prix qu'un pot de vernis avec lequel on peut se faire les ongles pendant des semaines... Mais plus économique que d'aller se faire faire une manucure chez l'esthéticienne... alors, à vous de choisir!

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce vernis très spécial, cliquez ICI, et regardez la vidéo sur le site de Sephora.




mercredi 7 avril 2010

Weekend en Amérique du Nord, Acte I

Après cette LOOOOOOOONGUE trêve hivernale, me voici de retour, afin de partager avec vous mon expérience inoubliable du weekend dernier... Trois jours magiques d'émerveillement, de douceur et de volupté. En deux mots : du pur plaisir! Voilà donc le récit des mes 3 jours de bonheur... à Boston!

Nul ne peut passer par Boston (Massachusetts) sans faire un détour par Cambridge et sa célèbre université : Harvard. C'est là que commence notre périple... Arrivée pour l'heure du déjeuner (ou dîner en québécois) après 6h de voyage à 4 dans une mini, nous étions beaucoup moins éprouvés que nous le pensions. Cette petite voiture peut finalement contenir de nombreux mètres de jambe!


SKP, armée de son guide, nous propose de suivre les conseils prodigués par l'écrivaine pour trouver nos restos le temps de notre séjour. Nous débutons donc par une cuisine locale: des burgers, pour nous remettre de nos longues heures de route. En face du "Harvard Square", le "Mr Bartley's" semble avoir été précédé par sa réputation: une file d'attente de près de 50 personnes se presse devant sa porte!
Pas de panique, le patron et son personnel sont bien rodés! Les menus nous sont distribués sur le trottoir où nous passons également notre commande. La rotation des groupes est rapide et 10 minutes plus tard nous voilà assis à la grande table centrale en bois. Nous nous délectons alors d'un Bill Clinton ou encore un Viagra (cf. le menu pour mieux comprendre...), avant de traverser la rue pour visiter la mythique institution.


Quoi de mieux que de se laisser guider par ses étudiants pour découvrir cette légendaire école?! Les "unofficial tours" proposent jusqu'à 5 rendez-vous quotidiens pour visiter Harvard (ainsi que Boston). Ces guides passionnés nous entrainent à travers Harvard et ses environs à reculons (afin de toujours être face à leur auditoire) en ponctuant leur parcours d'histoires véridiques et d'anecdotes plus légères. Cette visite de moins d'une heure, se termine inévitablement par une visite à la Coop du campus pour trouver le t-shirt qui nous donnera l'impression de faire partie de cette prestigieuse famille.






L'arrivée dans Boston se fait assez rapidement en voiture depuis Cambridge. Malgré le trafic important. Il n'est absolument pas stressant de conduire dans cette ville tant les automobilistes sont calmes et civilisés. C'est d'ailleurs une des choses qui m'a le plus marquée concernant les habitants de cette ville: leur courtoisie et leur sérénité, à pieds comme en voiture.


Nous atteignons finalement l'Omni Parker House de Boston, le plus vieil hôtel d'Amérique du Nord, où nous résiderons le temps de notre séjour. Extrêmement central, nous pouvons facilement nous rendre au jardin public, au Port, au Faneuil Hall MarketPlace, au Quincy Market ou encore dans le Financial Disctrict en quelques minutes.


Après une heure de repos bien mérité (et un passage chez H&M) nous voilà frais et pimpants pour partir dîner. Sur les bons conseils du guide, nous faisons une réservation au restaurant Les Zygomates. Une fois de plus, c'est un succès! Ce resto/ bar à vin, propose de nombreux fruits de mer dans un décor à le fois chaud et moderne: mur de brique, grande cave à vin apparente et petite guirlandes de lumières réparties ici et là. Nous nous laissons bercer par les rythmes du groupe de jazz (une contrebasse, un piano et une batterie) qui improvisent en live.

Le lendemain matin, visite de Boston orchestrée une nouvelle fois par les "unofficial tours". Nous retrouvons nos guides, cette fois vêtus de vert, dans le jardin public au pied de la fontaine. La visite débute donc dans le parc avec son histoire et ses légendes. S'ensuit un passage obligé par l'un des nombreux cimetières de la ville, partie intégrante du paysage urbain. Nous admirons les différents hôtels de ville, les immeubles aux architectures travaillées, mélangeant l'ultramoderne au classique avec brio, quelques bâtiments aux allures de "Gotham City*" et surtout nous réalisons à quelle point le vieux continent à laissé son empreinte sur cette ville.
La visite s'achève alors que nous aimerions qu'elle continue encore et encore... C'est avec humour que nous avons écouté de nombreuses informations sur Boston, nos guides n'hésitant même jamais à nous faire participer bruyamment à certaines "coutumes" locales. Mais il faut à présent trouver un autre moyen de voir encore plus d'endroits tout aussi merveilleux. Nous optons alors pour un ticket de bus.

De nombreuses compagnies de "Trolley tours" proposent des visites guidées en bus. Notre choix se porte sur les Boston Upper Deck Trolley Tours. Ce bus de plein air vert et jaune, nous fait faire le tour de la ville. Avec un départ tous les quart d'heure nous pouvons en descendre et y remonter à notre guise et ce, pendant deux jours (environs 30$). Ce tour qui part du Port, nous emmène jusqu'à Fenway Park où jouent les Red Socks, l'équipe de baseball de Boston. Nous découvrons alors des quartiers absolument adorables dans lesquels nous effectuons une halte pour se promener à pieds et sortir du parcours "classique". Deux quartiers à retenir que nous avons élu comme étant nos coups de coeurs: Back Bay et Beacon Hill. Avec ses petites rues escarpées, parsemées de petits immeubles en briques de deux ou trois étages et de vieux lampadaires, ces images nous rappellent étrangement le Plateau (à Montréal), dans une version propre et luxueuse!

Notre dernier soir arrive enfin (ou devrais-je plutôt dire: malheureusement...). Après nos burgers à l'arrivée, nos bagels du matin et autres gourmandises locales, nous avons quelque peu envie de varier les plaisirs. Ce soir l'Inde est à l'honneur: direction le Tantric, dans le quartier des théâtres. Nous arrivons dans un établissement moderne, ne répondant pas particulièrement aux critères décoratifs des ce type de cuisine, et c'est tant mieux. Cependant, l'absence de musique et la très grande hauteur sous plafond, lui donne des allures de cafétéria. Mais une fois que nous goûtons à nos plats, plus rien en peut gâcher notre plaisir! Ces derniers, assaisonnés selon notre degré de résistance aux épices, font parti des meilleurs mets indiens qu'il m'ait été donné de déguster!Dimanche, jour du départ. Nous reprenons le bus et retournons une dernière fois à Cambridge pour y suivre la visite guidée en bus. 16h. L'heure du départ à sonné. Il nous faut faire nos adieux à cette ville qui m'a personnellement plus qu'enchantée pendant ces trois jours. En ce qui me concerne, il ne s'agit donc pas d'un adieu, car je compte bien y retourner. Et si l'immigration aux États-Unis n'était pas si compliquée, je pense que je serai déjà en train de remplir le formulaire! Alors si vous passez un jour en Amérique du Nord, surtout arrêtez-vous à Boston, vous ne serez pas déçu.




Petit bonus... Voici quelques photos qui démontrent que même s'il fait bon vivre à Boston, on y croise des personnes étrangement motivées...! :)





*La ville du célèbre justicier chauve-souris : Batman.

Crédit Photo : C.H.

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