lundi 28 décembre 2009

PC panique !

On y pense parfois... Puis on se dit souvent qu'il faudrait sauvegarder son contenu et, bien évidemment, on ne le fait que trop rarement... Et puis un jour l'ordi plante... pour de vrai ! Et là, c'est la panique...!

Pleine de bonnes résolutions, je m'étais jurée de me remettre à l'écriture pendant mes vacances de Noël. Pas de travail, ni de longs trajets. Parents repartis pour l'Europe... Bref, tout était réuni pour que je me remette sérieusement à faire "mumuse" avec mon clavier et que je termine enfin tous les articles que j'avais laissés de côté dans le tiroir...

C'est là que survient LE drame : j'allume mon PC et puis écran noir ! Rien à faire ! Je clique sur "Echap" : la bête sonne comme si je tentais de la faire exploser ! Ctrl + Alt + Suppr = aucune réaction. Que faire ? Eteindre ? Attendre ? Rallumer ?! Je tente une première fois... puis une deuxième... une troisième. RAS!

Cela fait maintenant trois jours que je tente en vain de relancer cette satanée machine qui, je l'espère, n'a reçu qu'un méchant petit coup de froid. Mais pour l'instant rien n'y fait... et je suis désespérée ! Alors Roger... c'est là que tu interviens ! Je compte sur toi pour redonner vie à cette foutue bestiole, prolongement de mes doigts et de mon âme...!

Je vous tiendrai bien évidemment informés de l'état de santé de cette vieille carlingue !

Un grand merci tout spécial au généreux donateur du mini PC qui me permet actuellement de vous faire part de mes déboires et de garder une (toute petite) fenêtre sur le monde virtuel...


Image extraite du site aricad.fr

UPDATE: Roger a accompli sa mission et mon ordi est comme neuf! Je récupère son oeuvre demain! Merci infiniment!!!!!!! :)

mercredi 23 décembre 2009

Premier Noël blanc

Ça y est... demain c'est le grand jour! A l'heure qu'il est le père Noël doit être en train de préparer son traineau, ses rennes et de remplir sa hotte! De la bonne bouffe, la famille, une belle table (merci G.!) et un grand arbre avec des petits paquets en-dessous... Mon premier Noël blanc à Montréal c'est demain !

La famille de Paris est venue pour partager ce moment unique (près de 3 semaines que nous sommes à 4 dans un 2 pièces...) et demain soir c'est avec ma famille d'adoption québécoise que nous fêterons tous ensemble ce premier Noël en dessous de zéro (pour nous... maudits français) !

La neige a depuis quelques jours recouvert la ville et aujourd'hui elle poursuit sa mission en habillant une nouvelle fois le sol de sa robe blanche... C'est assuré : demain le paysage sera blanc, parsemé des lumières festives. Nous serons au chaud dans une belle maison au coin du feu. Bien que quelques unes manquent à l'appel, je serai entourée de personnes qui font partie de celles que j'aime le plus au monde!

Mes CD de chant de Noël... il ne faudra pas les oublier! Ces magnifiques mélodies résonnent depuis des semaines dans la rue, les boutiques ou encore à la radio... Les lumières de Noël se sont invitées à toutes les fenêtres, venant illuminer chaque trajet nocturne qu'il m'a été donné de faire...

Alors, je pense à demain : famille, chanson, chaleur, fête... tous les ingrédients du bonheur seront réunis!

JOYEUX NOËL A TOUS !!!



jeudi 3 décembre 2009

Premier jour, première cata!

On est un boulet... ou on ne l'est pas! En ce qui me concerne, j'ai récemment eu la confirmation d'appartenir à la première catégorie... Mon premier jour de travail a quelque peu mal commencé... Le genre d'aventure qui peut vous arriver n'importe quel jour, mais pas celui-là... Récit!

Le premier jour dans un nouveau boulot est toujours source de stress et l'insomnie le précède la plupart du temps. Il semblerait que cela ne soit pas particulièrement mon cas... Pourtant, je pensais ne rien avoir laissé au hasard...

Réveil et téléphone portable réglés pour émerger à 6h15: une préparation sans trop de rush et un départ vers le métro autour de 7h15. L'arrivée au terminus des bus devait se situer aux alentours de 7h40, pour prendre celui de 7h50 (il passe environ toutes les 30 minutes...). La cible devait donc être atteinte aux alentours de 8h15 pour être en poste à l'heure officielle: 8h30. Oui... chaque minute est minutieusement prise en compte dans le timing...!

Pourtant, rien ne s'est passé comme cela... Plongée dans un sommeil très profond, le téléphone sonne, annonçant le début des "hostilités". Je m'empare de ce perturbateur de sommeil pour le faire taire et passer à l'étape suivante: la douche. Mais là, je réalise qu'il ne s'agit pas de mon réveil matin, mais d'un appel entrant... Mon regard croise alors le réveil situé en face de moi: 7h42! Ohhhhh myyyyyyy goooooooood!!!!! Impossible! Je ne me suis pas réveillée! Je ne peux pas le croire! Non.... Pas aujourd'hui!!!! A l'heure qu'il est je devrais être prête et pimpante, en train d'attendre mon bus! Mais je suis encore dans mon lit! Telle une gazelle je bondis dans la douche et 15 minutes plus tard me trouve dans le métro.

Il est important de préciser que la neige a choisi ce merveilleux jour pour faire son entrée. C'est donc en glissant et en tentant de ne pas me casser une jambe que je cours à petits pas (on dirait que ça aide à conserver l'équilibre...), mes cheveux trempés dissimulés sous mon bonnet, en direction du métro. La phase "coiffage" et maquillage ont lieu dans le wagon, au milieu des autres passagers (je suis alors à un stade ou plus rien ne me fait peur, et surtout pas la honte...).

Dans mon malheur, j'arrive au terminus et mon bus passe 5 minutes plus tard... J'appelle alors ma nouvelle chef pour l'informer de mon retard en me disant qu'elle doit déjà amèrement regretter mon recrutement... C'est un femme douce et gentille que j'ai au bout du fil et qui semble prendre mon retard avec beaucoup d'humour! J'arrive finalement à destination avec 25 minutes de retard... Pas si mal pour quelqu'un qui s'est réveillé avec 1h30 de retard...!

La bonne nouvelle est qu'à peine arrivée dans une nouvelle entreprise, j'avais déjà bien fait rire l'ensemble de ma division. Une bonne entrée en matière et surtout une façon agréable de découvrir la bonne ambiance qui y règne!



vendredi 27 novembre 2009

Recherche d'emploi à Montréal

Ça y est! Au bout de deux mois et demi de recherches intensives, j'ai enfin trouvé un travail. Un job qui me plaît, dans une entreprise qui me plaît! Premier jour: lundi prochain! Plus que deux petits jours de vie de chômeuse devant moi... L'occasion de faire un point sur mon parcours en tant que chercheuse d'emploi au Québec.

Quand on arrive dans un pays qui n'est pas le sien, on débarque avec tous ses repères issus de sa terre étrangère. Il faut se faire violence pour laisser ses références de côté et embrasser celles du pays qui nous accueille... Cela commence par l'adaptation de son CV!

Étape 1 : adapter son CV
Alors qu'en France, lorsque vous êtes jeune actif, je dirai même plus "jeune diplômé", on vous conseille fortement de faire tenir votre CV sur une seule page, au Québec c'est tout l'inverse! L'expérience professionnelle a une telle importance aux yeux des recruteurs qu'il est fortement recommandé de détailler cette partie au maximum, sans dépasser les deux pages. Voilà une première idée reçue réduite à néant! Ensuite, la formation généralement située en début de Curriculum en France, se retrouve au dernier rang du CV québécois, démontrant une nouvelle fois l'importance accordée à la vie professionnelle. Enfin, dernière particularité : les ressources humaines consultant rarement les lettres de motivation (appelées ici "lettres de présentation") jointes au CV, il est préconisé d'insérer dans ce dernier un petit paragraphe de présentation. Malin, non?!

Bien qu'aillant correctement adapté mon CV au format québécois, j'ai commis une erreur importante en conservant mon adresse mail en ".fr". Persuadée que les gens comprendraient que je suis française en se référant à mon parcours scolaire, je n'ai pas jugé nécessaire, dans les premiers temps, de changer mon adresse mail. Dans la mesure où tout le monde sait qu'on peut consulter son adresse partout dans le monde, l'exercice ne me paraissait pas indispensable... Pourtant les personnes semblaient confuses : "Elle n'est pas encore arrivée au Québec?" "Elle repart bientôt pour la France?" Bref...! Mettre une adresse en ".com" évite ce genre de problématique !


Étape 2 : se préparer à l'entretien
Si l'entretien français est stressant, l'entrevue québécoise se veut détendue. En France on assiste souvent à une sorte de bras de fer entre le recruteur qui fait tout pour vous déstabiliser et vous tester et un candidat qui se demande toujours s'il en fait trop ou pas assez. Lors de mon premier entretien ici, je suis arrivée en tailleur-pantalon, la tenue de camouflage idéale pour ce type "d'examen". L'un des dirigeants de la société m'accueille en bermuda et chemisette et se présente en ce termes : "Salut, moi c'est Marc-André*!" Bien qu'on se trouve dans une agence de publicité, milieu réputé pour son ambiance décontractée, je reste tout de même surprise... J'ai pu observer par la suite, lors de mes différents entretiens, que la personne en face de vous cherche surtout à savoir qui vous êtes et à vous mettre à l'aise plutôt que l'inverse. Une discussion "sereine" et sans langue de bois!


Lors de mon second entretien, au bout de 20 minutes, le directeur que je rencontre me dit que je ne colle pas exactement au profil qu'il recherche. Il passe ensuite trois quart d'heure avec moi pour m'expliquer comment optimiser mes recherches d'emploi et mener un entretien. En France, le candidat va plutôt acquiescer à ce que lui dit le recruteur. Si ce dernier lui explique les raisons de son refus et qu'il s'agit d'arguments valables, le candidat n'a pas vraiment son mot à dire. Au Québec, le candidat doit montrer que, même s'il ne sait pas faire quelque chose, il faut lui laisser sa chance de vous prouver ses capacités. Dire qu'on apprend vite. Proposer de travailler pendant plusieurs mois quasi-gratuitement pour montrer de quoi on est capable. Si on vous dit non il faut dire "Non. Mais..." Ne jamais se taire et encaisser, mais plutôt mener un combat où le KO n'est pas une option!


Étape 3 : la relance téléphonique
Heureusement, je n'ai pas vraiment eu besoin de passer par cette étape... Au moment où je commençais les relances téléphones pour les postes auxquels j'avais postulé, l'entretien "à l'issue favorable" est entré en scène... L'idée est qu'au Québec il faut harceler l'employeur pour obtenir un entretien. Les gens qui ne le font pas sont quelque part pénalisés par rapport aux autres qui oseront passer par cette étape... Toujours dans l'esprit "je vais vous prouver que je mérite cette place", une fois que le candidat a envoyé sa candidature, il doit rappeler régulièrement pour savoir où en est le recrutement et démontrer sa motivation. L'objectif ne consiste pas à harceler purement et simplement le recruteur, mais plutôt à le faire céder à la requête "même si je ne correspond pas à ce poste, rencontrons-nous et vous verrez que je suis un bon élément qui sera parfait pour votre entreprise". Une fois que l'entretien est décroché, c'est au candidat de faire ses preuves (retour à l'étape 2...).


Dans l'ensemble du processus d'embauche, en France comme au Québec, montrer sa motivation et un réel optimisme face au recruteur est un outil efficace. Le plus difficile est de ne pas se démotiver durant ses recherches. Ne jamais perdre l'espoir qu'un recruteur vous attend quelque part... à vous de faire en sorte que cette attente prenne fin au plus vite!

*Les noms ont volontairement été changés...!

Ci-dessous quelques sites qui ont fait parti de mon quotidien pendant un certain temps...!
www.infopressejobs.com
www.isarta.com
www.grenier.qc.ca



mercredi 25 novembre 2009

Quand la télé trinque...

La réglementation française est très stricte quant à la consommation d'alcool et de tabac à la télévision. La loi Evin qui, depuis 1991, interdit en France toute "propagande ou publicité, directe ou indirecte" pour ces deux substances est bien loin des standards télévisuels québécois. Il est surprenant de voir à quel point le Québec aime trinquer sur ses plateaux de télé...

Depuis 1991, le CSA livre une bataille sans merci à tous ceux qui ne se plient pas à l'interdiction de consommer de l'alcool dans les émissions de télé. L'ensemble du PAF* semble s'être mis rapidement au diapason afin d'éviter toute sanction : alcool et cigarettes ont ainsi été bannis des plateaux. Mais dans un pays où l'alcool fait partie de la culture locale, interdire sa consommation semble relever de l'hypocrisie, surtout quand cette interdiction touche une population connue pour ses abus de fête et de substances illicites...

En apparence la loi est rigoureusement respectée : les seuls verres qui apparaissent lors des émissions semblent contenir de l'eau ou sont teintés afin d'éviter de pouvoir déterminer son contenu. Il est tout de même de notoriété publique que les artistes boivent en coulisse en attendant leur passage à l'antenne... Cela donne d'ailleurs parfois lieu à des prestations scabreuses comme Véronique Sanson ou encore Michel Sardou dans "feue" la Star Ac' de Nikos Aliagas. Thierry Ardisson explique quant à lui, qu'à l'époque où il animait Tout le monde en parle trois caisses de champagne étaient systématiquement livrées avant chaque émission, pour aider les invités à patienter en coulisses... L'objectif consistant en fait, bien évidemment, à délier la langue des invités. Frédéric Beigbeder a d'ailleurs fait les frais de cette longue attente en étant obligé de repousser son interview à la semaine suivante, tant son taux d'alcoolémie était élevé.

Il faut croire qu'au Québec, la population des plateaux de télé abuse moins de l'alcool et sait mieux se tenir, car on en voit régulièrement apparaître à l'écran. Pour les français cette attitude surprend un peu au départ... Je suis toujours étonnée, le dimanche soir, quand je regarde Tout le monde en parle (et oui, ça existe ici aussi...), de voir qu'une bouteille de vin est présentée aux téléspectateurs.


Guy A. Lepage, l'animateur, montre la bouteille avant de l'ouvrir et donne le nom du domaine, ainsi que sa provenance. Ensuite, il sert tranquillement les verres et on assiste en direct à la distribution du breuvage, suivi de sa délectation par les invités. Durant tout le reste de l'émission, et même parfois pendant leur interview, on les observe sirotant tranquillement leur petit verre de vin rouge !





Puis, ce rituel ayant lieu tous les dimanche soir, on fini par s'y faire ! Mais je dois avouer que le "pompon" a été de voir des présentateurs d'une émission SPORTIVE sortir de la bière à l'antenne ! L'attaque à 5, émission quotidienne qui commente l'actualité du sport est sponsorisée par la marque Bud, comme on le voit clairement sur la page d'accueil de leur blog. Il y a quelques jours, les canadiens de Montréal (l'équipe de hockey de la ville) gagnait un match (ce qui est de plus en plus rare... oui, nous avons une sorte de PSG ici aussi !). Les commentateurs, trop contents de cette victoire, ont décidé de distribuer des bouteilles de bière à l'ensemble de l'équipe et de les boire en direct sur le plateau. Imaginez-vous la réciproque en France : l'émission Téléfoot du dimanche matin parrainée par Heineken et ses intervenants sortant des cannettes à l'antenne pour fêter la victoire des bleus la veille ?! Absolument I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E !!!



Le mythe du commentateur sportif en prend un méchant coup ! Certes, les commentateurs en question ne sont pas des apollons non plus... mais tout d'même ! Ce n'est pas une raison ! Mais, ensuite, lorsque je me suis aperçue qu'une pyramide de cartons de bière était installée devant leur table, j'ai compris que leur "trinquage" en direct n'avait rien d'exceptionnel...!




*appellation commune pour définir le paysage audiovisuel français



jeudi 19 novembre 2009

Epices indiennes et déco urbaine...

Des envies de voyage, mais pas les moyens ? Le restaurant Atma vous emmène en Inde, sans quitter Montréal ! Des mets délicieux, servis dans un cadre moderne, pour un budget tout à fait correct. Avec une assiette moyenne à 14$, Atma ravira vos papilles...!

Le patron, coiffé de son turban vous accueille dans un cadre moderne et épuré. Quelques encadrements de porte nous rappellent les lignes indiennes, mais globalement la décoration est simple : murs blancs, lumière tamisée et très grandes hauteurs sous plafond façon loft. La paille étendue sur le mur derrière le comptoir nous évoque les bars de plage et leur sable chaud...




A la carte, tous les plats "classiques" indiens : butter chicken (ou poulet au beurre, en québécois), Korma, Curry, Tandoori, Marsala... Mais aussi des plats à base d'agneau, de crevettes, ainsi que des préparations végétariennes, le tout servi dans une vaisselle traditionnelle. Les amateurs de Naans seront également charmés : mention spéciale pour le Kulcha au Paneer, sorte de naan au fromage, assez épicé et parfait pour deux personnes en accompagnement.








La salle du restaurant Atma se répartit sur deux étages, offrant une vue plongeante sur la salle du bas et le bar aux clients qui dînent en hauteur. La partie supérieure comprend également un petit salon avec des banquettes pour un dîner discret (jusqu'à 4 personnes). En bas un espace est disponible pour les groupes de 8 personnes qui souhaitent festoyer en toute intimité.


Un cadre agréable pour cette bonne table du boulevard saint Laurent, l'artère festive de Montréal. Les amateurs de gastronomie indienne seront séduits ! En ce qui me
concerne : papilles et pupilles ont été comblées !








Restaurant Atma
3962, Boul. St Laurent (coin Duluth)
Montréal (QC), H2W 1Y3
Tél. 514.798.8484


Cet établissement est fermé le lundi
































mardi 17 novembre 2009

Les québécois font la file !

Contrairement au peuple de l'hexagone, au royaume du sirop d'érable les habitants sont extrêmement civilisés. L'exemple le plus probant et qui interpelle tous les français à leur arrivée à Montréal : les québécois font la queue à l'arrêt de bus !

Dire que les québécois font la queue n'est pas tout à fait juste... Non, ils font "la file" (et ça les fait beaucoup rire quand on leur parle de queue...) ! Mais pour nous, français, le résultat est le même : un piquet indique l'arrêt de bus, le premier arrivé attend à son niveau et les personnes qui se présentent ensuite s'installent derrière lui... Ils forment une file ! Se tiennent debout l'un derrière l'autre ! Exit la masse informe que l'on voit habituellement aux arrêts de bus parisiens, où chacun essaye discrètement, au fur et à mesure de l'attente, de passer devant l'autre. A Montréal, quand le bus arrive, aucune bousculade... Le premier monte, suivit du second, puis du troisième... pas de complainte, ni de contact !

Situation fascinante pour les français qui y prennent finalement assez vite goût ! Cependant, dès qu'une personne essaye de resquiller la "file", les québécois savent immédiatement qu'il s'agit là d'un français. Mais, personnellement, j'ai envie de croire que ces français sont des nouveaux venus qui ne doivent pas encore être au courant du "système de file". Car bien que sauvage, le français à Montréal tente généralement de se plier aux règles locales.

Pourquoi le terme de "file" ? Il serait à priori issu de l'expression "file indienne". Cette formule, également utilisée en France, me rappelle mes années de maternelle où la maîtresse nous demandait de nous mettre en "file indienne", deux par deux, pour rentrer dans l'école à la fin de la récréation. Il aura fallu que j'émigre au Québec pour entendre à nouveau cette expression ! J'en profite également pour faire une petite parenthèse "expression locale" et vous informer qu'ici on ne dit pas "s'asseoir en tailleur", mais "s'asseoir en indien". L'influence des autochtones dans le langage québécois ne semble donc pas se résumer à l'Eté Indien !

Quoi qu'il en soit, "faire la file" est une activité saine et civilisée et les française "de France" feraient bien d'imiter leurs cousins
québécois !




lundi 16 novembre 2009

Sale temps pour les people !










Depuis plusieurs mois, chaque semaine annonce la mort d'un nouveau "people". Quelle stupeur ce matin lorsque j'ouvre mon ordinateur et lis que l'acteur français Jocelyn Quivrin, 30 ans, s'est tué au volant de sa voiture la nuit dernière. Retour sur une série noire qui a fait disparaître, avant l'heure, beaucoup de personnes célèbres qui ont marqué leur temps...



L'ouverture du bal a été donnée le 25 juin dernier par le "cultissime" Michael Jackson. Ce mythe vivant décède subitement d'une crise cardiaque, à priori causée par une surdose médicamenteuse, à l'âge de 50 ans. Stupéfaction ! Personne ne s'y attend, surtout au moment où le chanteur prépare son ultime tournée annoncée en grandes pompes. Un premier mythe s'éteint.


Farrah Fawcett, qui a toujours campé des seconds rôles ne fait pas exception à la règle avec sa mort ! Grave erreur marketing vous diront certains : elle a choisi le même jour que le roi de la pop pour s'éteindre et n'occupera donc jamais les gros titres. Cette mort, survenue à l'âge de 62 ans, fût moins inattendue que celle précédemment citée, dans la mesure où l'actrice était en phase terminale d'un cancer. Cette célèbre drôle de dame nous quitte donc, emportant avec elle le secret de son légendaire brushing !


Quelques mois plus tard, le 26 août 2009, René Morizur disparaissait. Mais siiiiiii, vous le connaissez : René des musclés ! Autre figure mythique de notre enfance pour les gens de ma génération. Qui, dans les années 80 et 90, ne regardait pas le Club Dorothée ?! Pas de pitié pour les croissants, les Chevaliers du zodiaque, Olive et Tom, Juliette je t'aime... et bien évidemment Les Musclés. Les Musclés étaient au départ le groupe de musiciens qui accompagnait Dorothée sur scène et dans ses émissions. On se souvient tous de Bernard Minet et de Framboisier... Plus discret, René était déjà à l'époque le "vieux de la bande" avec ses lunettes et ses cheveux grisonnants, mais on l'aimait bien quand même ! Bien qu'il soit très loin de MJ, on réalise doucement que les figures de notre enfance vont commencer à partir les unes après les autres... mais je n'imaginais pas à l'époque que d'autres décès surviendraient aussi rapidement...!


La mort suivante, comme pour Farrah Fawcett, était prévisible, mais a brisé le cœur de toutes les jeunes-filles dont l'adolescence a été bercée aux rythmes de Dirty Dancing. Patrick Swayze, dont la phrase "On ne laisse pas bébé dans un coin" est devenue mythique, nous a également toutes séduites dans cette histoire d'amour impossible avec Demi Moore : Ghost. L'acteur qui souffrait d'un cancer était devenu l'ombre de lui-même et s'est éteint le 14 septembre dernier, à 57 ans.


On espérait alors cette série noire terminée. Suffisamment de personnes célèbres avaient disparu (Sim s'en était également allé le 6 septembre à 83 ans). Et, seulement deux jours après la mort de Patrick Swayze, le 16 septembre, nous apprenions que Filip Nikolic ne s'était pas réveillé. Le beau Filip des 2be3 ! Le plus célèbre boys band français, qui avait rendu les ados totalement hystériques dans les années 90 perdait son leader. Ce gymnaste issu de la banlieue parisienne, reconverti dans le petit écran, avait connu un parcours hors du commun et s'est éteint à l'âge de 35 ans laissant derrière lieu une magnifique petite fille de 4 ans.


Mauvais temps pour les boys band, puisque Stephen Gately, chanteur du groupe Boyzone, est également décédé alors qu'il n'avait que 33 ans, le 10 octobre 2009. Le groupe d'origine irlandaise avait également conquis le cœur des filles, dont le mien, avec ses magnifiques chansons d'amour dans les années 90 et prévoyait son grand retour ! Je me souviens d'avoir écouté en boucle le CD du groupe et surtout la reprise de Ben (initialement interprétée par Michael Jackson) dont Stephen Gately était l'interprète principal. Une fois de plus, une figure emblématique de ma jeunesse s'en est allée...







Enfin, ce matin, c'est la mort de l'acteur Jocelyn Quivrin qui a fait les gros titres. Je l'avais vu dernièrement à l'écran avec Bénabar dans cette comédie sympathique : Incognito et adoré dans le film Lol avec Sophie Marceau. Mais cet artiste, l'un des plus prometteurs de sa génération selon le cite allocine.fr et qualifié de surdoué par Paris Match, était également connu pour des films moins légers et souvent costumés. Celui dont la carrière avait débuté à 13 ans, détenait déjà bon nombre de prix, ainsi qu'une nomination aux Césars pour son interprétation dans le film 99 francs.

Le public est toujours triste de perdre un artiste de talent et qui plus est beaucoup trop jeune pour disparaître. Mais rien n'est plus difficile pour une famille que de perdre un mari et un père. Alors, aujourd'hui, je pense surtout à Alice Taglioni, la compagne de Jocelyn Quivrin et à l'enfant qu'ils ont eu ensemble en mars dernier : un petit Charlie...




vendredi 13 novembre 2009

Week-end franco-new-yorkais à Montréal !

Habitant montréalais... Vous vous demandez quoi faire ce week-end ? Ne cherchez plus ! Cinéphiles et amateurs de longues jambes, j'ai LE programme qu'il vous faut ! Jusqu'à dimanche, la France fait son cinéma dans le cadre du Festival de films francophones : Cinemania, et les Rockettes du mythique Radio City Music Hall de New York vous font vivre un Noël enchanteur au centre Bell le temps de trois représentations ce samedi 14 novembre. Entre les deux, pas facile de choisir... Alors pourquoi ne pas tout faire ?!

Cinemania : la francophonie à l'honneur
Depuis le 5 novembre 2009, la prestigieuse salle de cinéma Impérial accueille la 15ème édition du festival de films francophones. Les trente films présentés sont issus de récentes productions françaises, belges, suisses et d'Afrique du Nord. Polars, comédies, drames, biographies... autant de thème différents sélectionnés selon deux critères : la qualité et l'originalité. Ce festival est surtout une belle opportunité pour découvrir des films "d'auteurs" qui n'ont pas trouvé de distributeur en Amérique du Nord. Une occasion unique donc de voir ces films sur grand écran qui sont exceptionnellement sous-titrés en anglais !

J'assistais hier soir, dans le cadre de Cinemania, à la projection du premier film d'Amanda Sthers intitulé Je vais te manquer. Plusieurs destins se croisent à l'aéroport de Roissy : certains viennent de Montréal, alors que d'autre s'y envolent. Un joli chassé-croisé d'histoires d'amour et d'amitié qui met notamment en scène Pierre Arditi, Carole Bouquet, Anne Marivin, Mélanie Thierry, Cécile Cassel, ainsi que le talentueux Yves Jacques pour la distribution québécoise. Les projections ont lieu dans une salle digne des vieux théâtres parisiens et un intervenant est très souvent présent, afin de répondre aux questions du public.

Les journées de samedi et dimanche promettent un programme chargé et intéressant, dont une leçon de cinéma par le maître Costa-Gavras "himself" et un film de clôture qui semble très prometteur : Le concert.

Programme et informations : www.cinemaniafilmfestival.com





New-York fait son show au centre Bell
Pour les amoureux de Noël, voilà un spectacle qui va immédiatement vous immerger dans le grand bain du mois de décembre ! Les célèbres Rockettes, du non moins célèbre City Music Hall de New York, investissent le centre Bell depuis ce soir et ce pour encore trois représentations exceptionnelles. Les enfants et les plus grands seront ravis par ce spectacle à la fois beau et féérique.

Ces mythiques danseuses effectuent des levés de jambes impressionnants et autres tours de claquettes entre deux apparitions du Père Noël ! Le tout est orchestré d'une main de maître devant un écran géant qui nous fait notamment voyager dans le New York avec ses illuminations de fin d'année. Les plus jeunes ne peuvent s'empêcher de se trémousser, se rêvant Rockette le temps d'une soirée, alors que les plus grandes se laissent juste emporter par la magie du moment ! Quant à vous messieurs... vos yeux ne savent plus où donner de la tête...!

Comme promis, les Rockettes nous font vivre Un Noël spectaculaire avec un peu d'avance et permettent en plus à ceux qui ne le connaissent pas de découvrir le Centre Bell, Parc des Prince local pour l'équipe de Hockey de Montréal : les Canadiens !
Les trois dernières représentations seront données demain samedi (une en anglais et deux en français), alors ne trainez pas pour réserver vos places !







jeudi 12 novembre 2009

Protégeons nos petons !

Ça y est... Bien que le soleil soit toujours au rendez-vous, la douceur s'en est allée ! L'hiver s'en vient, apportant teint blafard, cheveux ternes et peau sèche. Un programme qui fait rêver en somme...! Les pieds subissent le même sort : enfermés dans des chaussures toute la journée, ils deviennent secs et tristes ! J'ai trouvé une solution toute douce et qui sent bon : la nouvelle crème Rêve de Miel de chez Nuxe, spécialement conçue pour les pieds très secs !

Les pieds sont prédestinés à devenir sec. Et oui ! Ils possèdent 90% moins de glandes sébacées que le visage, donc sont physiologiquement prédisposés à la sécheresse ! Il faut dire qu'en plus, on ne les ménage pas beaucoup : sollicités toute la journée, le frottement est incessant. Je ne vous parle même pas des bains prolongés, du mauvais séchage ou encore des changements climatiques...!

Avouons également que l'on prend beaucoup plus facilement soin de notre visage ou de notre silhouette, que de nos pieds qui sont cachés toute la journée ! Mais cela aboutit parfois à des scénarios catastrophes : la déshydratation devient dessèchement, entraînant une perte de souplesse qui peut ensuite se traduire (horreur, malheur...) par des crevasses et autre fendillements ! Aïe, aïe, aïe...!

Aux vues de ces informations, il paraît absolument indispensable de prendre grand soin de nos petits petons. Ce sera donc la première bonne résolution de cet hiver 2009-2010 : de jolis petits pieds tous doux ! Pour parvenir à un tel résultat, cela nécessite une hydratation quasi-quotidienne avec une crème spécialement conçue pour les pieds. Après en avoir testé quelques-unes, j'ai finalement jeté mon dévolu sur la marque Nuxe, que j'affectionne tant pour ses produits naturels et efficaces.

Pour commencer, la crème Rêve de Miel pour les pieds ultra-réconfortante est relipidante, apaisante et réparatrice (c'est écrit dessus...!). Relipider ? Cela signifie que l'huile de Son de riz, l'huile de sésame, ainsi que l'huile d'échium contenus dans la crème rendent leurs lipides à la peau, donc l'hydratent. Ensuite le beurre de karité soulage les pieds abîmés et enfin le miel d'acacia gère le renouvellement cellulaire de cette peau fatiguée !

Le résultat ? Des pieds tout doux, tout neufs et qui sentent bons ! Autre atout de taille pour cette crème : elle ne colle pas ! Chaussettes, bas, collants et chaussures peuvent être enfilés très rapidement après l'application ! Pas besoin de rester une demi-heure (sans marcher) à attendre que ça sèche ! C'est pas merveilleux ça ?!

Cette petite crème à avoir absolument dans son armoire de salle de bain cet hiver se trouve en vente libre chez La Baie et Ogilvy pour la modique somme de 19$ !



mardi 10 novembre 2009

Redoux et soleil : c'est l'Eté Indien !

Chers petits lecteurs français... Vous serez étonnés d'apprendre qu'à Montréal, alors que vous êtes en ce moment même dans la grisaille et le froid, il fait très beau et les températures oscillent entre 15 et 20°C ! Vous vous dîtes : "Incroyable ! Pourtant nous sommes en novembre...?!" Et oui ! Sachez que c'est un phénomène habituel pour cette période qui porte le nom d' "Été Indien".

Connu en France sous le nom d' "Été Indien", les québécois appellent ce phénomène l' "Été DES Indiens". Outre-Atlantique, on place généralement, à tort, cette période entre la fin septembre et début octobre, au moment où les feuilles changent de couleur. Pourtant, croyez-moi, aujourd'hui les feuilles rouges sont loin. Les arbres ne sont désormais plus qu'un amalgame de branches et les quelques rares qui comptent encore des feuillages ne sont pas nombreux.

L'Eté des Indiens est donc un phénomène qui arrive plus généralement courant novembre (bien que certaines années il n'arrive pas du tout). Il s'agit d'un redoux des températures faisant suite à une période de gel. Il est vrai que la semaine dernière j'ai eu brièvement l'occasion de sortir mes accessoires d'hiver (qui donneront sûrement lieu à une prochaine chronique...!) et que nous tournions souvent autour du zéro degré. A partir de trois jours consécutifs d'ensoleillement, on peut alors parler d'Eté Indien.

Pourquoi ce terme d'"Été des Indiens" ? Plusieurs explications possibles, mais une seule référence : celle des premiers habitants de cette région, les indiens d'Amérique. L'interprétation la plus probable (et qui se retrouve le plus souvent) est que cette période permettait aux indiens de terminer leurs récoltes avant l'arrivée définitive de l'hiver. D'autres s'accordent à dire que cette dénomination est liée à la reprise des attaques européennes envers les peuples autochtones, favorisée par le redoux des températures. Pourtant cette expression apparaît au Canada vers 1821, alors que ces assauts avaient cessés depuis bien longtemps. La première justification paraît donc la plus probante.

Cet Été Indien avec ses températures agréables s'accompagne donc fatalement d'une moins bonne nouvelle puisqu'il nous annonce l'arrivée de l'hiver... Alors profitons-en, car il est fort possible que les températures et la neige arrivent dès la semaine prochaine !


Source photo 1 : L'internaute.com


lundi 9 novembre 2009

Bon anniversaire Berlin !

20 ans jour pour jour... Deux décennies se sont écoulées depuis la chute du mur de Berlin... Une bénédiction pour les berlinois et, très égoïstement, un méga coup de vieux pour moi qui m'en souviens comme si c'était hier (même si je ne comprenais pas tout à l'époque) !

Cette histoire tout le monde la connaît. C'est l'histoire d'une ville divisée en deux à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Berlin Ouest, l'enclave capitaliste dans la RDA, et Berlin Est, la partie soviétique réduite au communisme et à la pauvreté. Une nuit du mois d'août 1961, les soldats de la RDA posent les premières pierres de ce "mur de la honte" qui séparera des familles entières pendant près de 30 ans (de 1961 à 1989). D'un côté la ville se reconstruit et retrouve son faste d'antan, de l'autre elle se dégrade et prend parfois des allures de ville post-apocalyptique.

Lorsque le mur tombe, le 9 novembre 1989, c'est la joie du côté est. A l'ouest, bien que heureux de retrouver les membres de leur famille, certains s'inquiètent des répercussions que cela pourra avoir sur l'économie d'Allemagne de l'ouest. Mais vingt ans plus tard, les angoisses sont dissipées et la ville a retrouvé tout son prestige. Aujourd'hui, c'est l'Europe entière qui fête l'anniversaire de la chute du mur, symbole de la paix et de l'harmonie qui y règne à présent.

La plupart des gens qui ne connaissent pas l'Allemagne ont souvent un à priori négatif sur ce pays. J'ai à plusieurs reprises eu l'occasion d'en visiter différentes parties et j'en garde, personnellement, un magnifique souvenir. En ce qui concerne Berlin, je suis impressionnée par le chemin parcouru par cette ville depuis 20 ans. Il y a environ 10 ans, je m'y rendais pour la première fois et observais à quelle point le contraste est-ouest était encore présent malgré la chute du mur. Il y a deux ans, j'y retournais et me retrouvais époustouflée devant le "nouvel est". Certes, quelques vestiges de la période soviétiques sont encore largement visibles. Mais c'est une tout nouvelle ville qui est née, brassant cultures, modes et tendances. Moderne, jeune et dynamique, ce côté de la ville s'oppose désormais à l'ouest beaucoup plus résidentiel, familiale et bourgeois.

Berlin est une ville en mouvement permanent. A l'Est on sent une envie de vivre, de profiter et d'exceller. La mode, l'art, la fête et plus généralement les endroits branchés se trouvent à l'Est. Que l'on se trouve à L'Est ou à l'Ouest, les berlinois ont un point commun : ils sont de loin le peuple européen le plus accueillant. Souriants, serviables, aimables... c'est un vrai bonheur d'aller à leur rencontre. Alors que ceux qui demeurent encore réticents à une petite visite de Berlin, mettent leurs idées reçues de côtés pour aller sur place se faire leur propre opinion, car cette ville mérite vraiment d'être vue !


Je me suis là un peu éloignée de ma vie montréalaise, mais dans un tel contexte de commémoration, il était important pour moi d'ajouter ma petite pierre à l'édifice...

(c) photos : C.H.



dimanche 8 novembre 2009

Vauvert : le chic a du bon !

Hôtels, bars, restaurants... La rue McGill, située dans le vieux Montréal, regroupe de nombreux établissements prestigieux. Le Vauvert ne fait pas exception : lumières tamisées, décoration épurée et moderne, service personnalisé, mets fins et délicats... un lieu agréable où le palais est en fête !

Vendredi soir, rue McGill. Peu de piétons dans les rues... et pourtant les restos sont plein ! On imagine donc très bien le standing de la clientèle qui s'y trouve. Cette rue rassemble effectivement des lieux très "fancy" et de nombreux restaurants d'hôtels de standing. Parmi ces places d'exception : Le Vauvert.

L'accès au restaurant se fait par la réception de l'hôtel Saint Paul, où les membres du personnel vous accueillent avec le sourire. A quelques mètres, la présence du DJ pose immédiatement les bases de l'établissement : chic oui, mais pas coincé ! Les convives ne sont pas obligés d'hurler pour s'entendre et la musique qui passe est plutôt agréable : des airs connus, loin des boums boums et autres musiques ethniques habituellement diffusées dans ce types d'établissement, qui peuvent vite taper sur les nerfs. Des foyers dispersés aux quatre coins de la salle viennent ajouter une note de romantisme à la place. Sous les fenêtres donnant sur les magnifiques bâtiments anciens du Vieux Port, un immense bar en bois de noyer, surplombé de bouteilles de champagne et de vodka.

Le chef nous propose des mets qui rappellent la gastronomie du sud de la France, revisité à la sauce québécoise. La carte propose tout d'abord des entrées variées : deux pour 12$, ainsi que des "à côté" (environ 5$) qui peuvent constituer des accompagnements supplémentaires ou tout simplement une entrée à se partager en attendant le plat principal. Nous avons opté pour le risotto de parmesan, dont mes papilles gardent un souvenir mémorable ! La carte des plats propose des petits burgers (18$), du poisson (24$ en moyenne), ou de la viande (36$ pour le filet mignon dont la cuisson est absolument parfaite). Bref, il y en a pour tous les goûts !


La carte des desserts est peu fournie et, pourtant, on a du mal à faire son choix tant les saveurs proposées sont tentantes. J'ai personnellement craqué pour l'assortiment de desserts : sur une tranche de bois, directement issue du tronc d'arbre, une petite tarte au chocolat, un mini-cupcake et trois petites beignes miel-érable...

Le service est absolument impeccable ! Personnel souriant, efficace, serviable sans pour autant que se soit guindé. Nous n'avons pas eu besoin une seule fois de se resservir du vin : dès que le niveau du verre était un peu bas, quelqu'un venait le remettre à niveau... Ce qui est fort appréciable !

Un seul petit bémol : le menu proposé sur le site du restaurant ne correspond pas à la carte actuelle. Il s'avère que j'avais déjà repéré le homard et mon dessert en ligne. Heureusement les plats proposés sur la nouvelle carte sont à la hauteur, mais sur l'instant on ressent une légère déception.

Ce que l'on retient du Vauvert ? Le souvenir d'un régal tant pour les papilles que pour les yeux. On y passe un moment très agréable et c'est un endroit idéal pour souligner un évènement. L'établissement propose également d'organiser des soirées spéciales pour des groupes avec des menus élaborés pour l'occasion.



Le Vauvert, 355, McGill - Montréal, QC - Tél. 514 876 2823
info@vauvert.ca

Source photos : Vauvert

vendredi 6 novembre 2009

Des petits cadeaux, par Caro

By me créations est le dernier né des sites internet où l'on trouve à la pelle petits cadeaux mignons et originaux. Imaginés et fabriqués à la main par Caroline, architecte d'intérieur de formation, c'est LA mine d'or pour vos achats de Noël !

Pochettes, porte-chéquier, pendentifs, bracelets, sautoirs, tableaux ou encore coussins, le site www.by-me-creations.com est une sorte de caverne d'Ali Baba du petit cadeau qui fait plaisir !

Anniversaire, naissance, fête, aucune occasion particulière... toutes les raisons sont bonnes pour aller y faire un tour et craquer sur un objet ! Et comme Caro est une petite maligne, elle vous propose de créer votre la liste d'envies. Qu'est-ce que c'est ? Très simple. Je craque sur l'un des articles du site, mais c'est la crise et je n'ai pas un sou... Et bien j'ajoute le ou les items à ma liste d'envies que je partage ensuite par mail avec mes proches qui n'ont pas d'idées pour mon prochain cadeau. Élaboré sur le même principe qu'une liste de mariage c'est simple et efficace !

Personnellement, j'ai un gros faible pour le triptyque baroque et pour la peinture abstraite "collection city". Je ne vous cacherai pas plus longtemps que les pièces qui me plaisent sont évidemment les plus chères du site ! Mais il y en pour tous les budgets : du petit bracelet à 6€, en passant par la pochette à 12€ et jusqu'aux tableaux à 60€ en moyenne.

Tableau Baroque (158€)

Tableau abstrait "collection city" (97€)

La créatrice de By Me Créations et en ce moment même à l'autre bout du monde pour dénicher de nouveaux tissus, perles et autres matières premières... Un site à suivre donc de près et un lien à insérer dans ses favoris pour aller voir régulièrement les nouveautés qui y sont proposées.

De plus, sachez que les frais de port sont offerts à partir de 100€ d'achat* et livrable partout dans le monde. Alors pourquoi se priver ?!

www.by-me-creations.com

*Valable uniquement pour les envois en France.




mercredi 4 novembre 2009

This is it... et c'est bien dommage...!

Depuis le 28 octobre dernier, des millions de spectateurs se sont précipités dans les salles obscures, afin de découvrir la dernière représentation du roi de la pop ! A mon tour, j'assistais hier à la projection de This is it, le documentaire évènement sur les préparatifs de ce qui aurait dû être l'ultime tournée de Michael Jackson.

Je ne me considère pas comme une "vraie" fan de MJ. Certes, je connais toutes ses chansons par cœur... et je dois dire que je m'en étonne moi-même ! L'hystérie, les cris et les heures d'attente pour obtenir un billet de concert... très peu pour moi ! J'ai toujours apprécié l'artiste et ses chansons, mais n'ai jamais ressenti le besoin d'aller le voir en concert. Pourtant, aujourd'hui, et surtout après la projection de This is it, je regrette amèrement de n'avoir jamais assisté à l'une des représentations de cette "bête de scène".

Ceux qui s'attendent à un documentaire sur l'artiste, chargé de témoignages, risquent d'être déçus. Ce film est tout simplement le "making of" du spectacle This is it, où les rares interventions des membres de l'équipe ne font que ponctuer les images des répétitions, initialement destinées aux archives personnelles du roi de la pop. On voit également, à plusieurs reprises, ce qui auraient dû constituer les décors de fond de scène, défilant comme un véritable film devant nos yeux. On observe alors tout le travail nécessaire en amont d'une tournée pour émerveiller les pupilles des spectateurs.

Jusque là, l'image que j'avais de Michael Jackson était celle d'un enfant à la voix fluette qui aurait grandi trop vite et qui, finalement, avait pris le parti de ne pas grandir du tout. Le film de Kenny Ortega vient briser ces idées reçues et nous montre un personnage d'un professionnalisme époustouflant : danse, musique, chant, lumières ou encore son, rien n'est laissé au hasard. Le chanteur garde un œil sur tout avec une grande maîtrise. Sa voix est moins faible et plus assurée que dans mes souvenirs. L'artiste donne des consignes à son équipe et cela, sans jamais un soupçon d'agressivité ou d'impatience. Les requêtes sont toujours d'une gentillesse incroyable et naturelle.


MJ étonne avec ses tenues plus surprenantes les unes que les autres ! On comprend rapidement qu'il s'agit là de sa garde robe personnelle. L'artiste répète la plupart du temps "en civil" et nous sort de son placard des vêtements que lui seul peut assumer : tantôt d'inspiration disco avec son jeans "slim" orange, rehaussé d'une veste argent brillant, ou encore avec une sorte de jogging à paillettes dorées, et tantôt futuriste avec une chemise bleue transparente façon sac poubelle !

Michael impressionne également dès qu'il se met à danser. Il n'a rien perdu de ses jeunes années et n'a absolument rien à envier aux danseurs (totalement exceptionnels) dans la vingtaine qui l'entourent. Alors qu'il doit se ménager pour les représentations à venir, lorsque les premières notes d'une musiques retentissent, il ne peut s'empêcher de se mouvoir avec autant de talent et de précision qu'il y a 20 ans et nous, de danser sur notre fauteuil !


On se demande tout de même comment MJ fait pour tenir des répétitions aussi intenses, sachant que chaque chanson possède sa propre chorégraphie. Comment un corps si frêle peut-il tenir la cadence ? Sur le coup, on n'y pense pas vraiment. On est juste en totale admiration devant cet artiste que l'on croyait fané et à bout de souffle. Mais un fois à l'extérieur de la salle, on imagine ce qui a pu le mener a une fin si tragique...

Quoi qu'il en soit, le roi de la pop nous étonne encore et nous émerveille une dernière fois, nous renvoyant à nos jeunes années. Personnellement, quand j'entends ses chansons et le vois danser, je me rappelle la cour de "récré" et les boums lorsque j'étais en primaire : nous nous mettions en cercle pour regarder, fascinés, notre ami Rodney l'imiter à la perfection !

Alors cet article, Rodney, je te le dédis !

www.thisisit-movie.com

Que ceux qui n'ont pas encore eu le temps d'aller voir le film se rassurent, This is it joue les prolongations jusqu'au 1er décembre !

Écoutez This is it, le dernier tube de Michael Jackson :

Source : www.michaeljackson.com